Éthique de l’intelligence artificielle : 193 pays adoptent le projet de l’UNESCO

Image de By Communication team
By Communication team

À la fin de l’année dernière, l’UNESCO a présenté son premier projet de recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle. La semaine dernière, ce ne sont pas moins de 193 pays qui ont accepté de suivre les recommandations.

C’est la première fois qu’un groupe de pays aussi important se met d’accord sur un cadre pour l’intelligence artificielle afin d’orienter le développement de l’IA. Le premier projet est le résultat du travail mené par le Groupe d’experts ad hoc (GEA) et de la révision effectuée après le processus de consultation qui a impliqué des centaines de parties prenantes internationales, nationales et citoyennes de toutes les régions de l’UNESCO.

Ce projet vise à « établir le premier cadre normatif mondial tout en donnant aux États la responsabilité de l’appliquer à leur niveau », selon Audrey Azoulay, chef de l’UNESCO. Et « l’UNESCO soutiendra ses 193 États membres dans sa mise en œuvre et leur demandera de rendre compte régulièrement de leurs progrès et de leurs pratiques ».

L’UNESCO souligne que l’intelligence artificielle a une réelle valeur ajoutée pour la société. Mais, comme toutes les technologies qui ont un impact sur la société humaine, elle doit être surveillée et évoluer dans un cadre désigné et partagé.

Les recommandations abordent les questions éthiques liées à l’IA et promeuvent des valeurs fortes : « Le respect, la protection et la promotion de la dignité humaine, des droits de l’homme et des libertés fondamentales ». Elles suivent également plusieurs principes, tels que « la sûreté et la sécurité », « l’équité et la non-discrimination » ou « la transparence et l’explicabilité », pour n’en citer que quelques-uns.

Le rapport définit dix domaines d’action politique dans lesquels plusieurs recommandations sont formulées. Ces domaines sont les suivants : « évaluation de l’impact éthique », “gouvernance et gestion éthiques”, “politique des données”, “développement et coopération internationale”, “environnement et écosystèmes”, “genre”, “culture”, “éducation et recherche”, “économie et travail” et enfin “santé et bien-être social”.

Enfin, les États membres sont invités à suivre ces recommandations et à prendre des mesures dans leur pays respectif, conformément à leur structure de gouvernance nationale et à leur constitution.

Ce projet et le fait que tous les membres de l’UNESCO aient approuvé les recommandations en faveur d’une utilisation raisonnée pour le bien de la société montrent que l’impact de l’intelligence artificielle n’est pas sous-estimé. Même la Russie et la Chine ont approuvé le document. L’IA a beaucoup à apporter à la société et la volonté commune est de l’utiliser de manière éthique. Actuellement, les préoccupations sont abordées par le biais de lignes directrices, car les cadres législatifs et normatifs sont encore en cours d’élaboration. Une fois les recommandations formulées, des mesures doivent être prises et nous suivons avec intérêt les progrès à venir.

Vous pouvez trouver la nouvelle de l’UNESCO ici et le projet ici !

Like the article? Share it with your friends!

Travaillons ensemble

Contactez-nous dès aujourd’hui pour découvrir comment Numalis peut vous aider à adopter et à déployer l’IA en toute confiance.